Silence, on développe (Jean-Marie ADIAFFI ADÉ) et la question de l’interdiscursivité
Abstract
Le langage de Jean-Marie ADIAFFI ADÉ, dans Silence, on développe, relève d’une sémiotique connotative. Elle est agencée de telle sorte que la signification compositionnelle[1] (fondée sur le principe d’attirance) sert de régime oblique à une autre. Ainsi, en filigrane, sous la narration se lit un autre texte. C’est un processus qui confère une dimension palimpsestuelle à son œuvre, celle-ci se sustentant allègrement des mamelles de la philosophie occidentale.Aussi cette étude se propose-t-elle de montrer comment se révèle, à travers la mise en relation interdiscursive, la visée politique, sociale et psychologique de l’écriture de Adiaffi.
[1] La signification compositionnelle résulte de la façon dont les significations des différents mots se combinent entre elles pour livrer la signification des phrases.
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