Le républicanisme, une théorie de la liberté et du bien commun
Abstract
La république est la forme politique de l’État qui semble la plus conforme à la nature communautaire de l’homme. Comme telle, elle évoque deux grandes idées, à savoir, la chose publique (res-publica) et la vie communautaire. Depuis ses origines égypto-antiques jusqu’à l’époque moderne, l’idéal républicain s’est fondé sur le principe communautaire et sur l’idée de liberté, pensée comme non-domination. C’est cela qui a conduit Philip Pettit à formuler le républicanisme comme une théorie de la liberté et de l’émancipation. La liberté comme non-domination suppose donc qu’il soit clairement établi une différence de principe entre une interférence de soumission arbitraire et une interférence de soumission volontaire, communément consentie pour le seul but de la communauté. L’intérêt de cet article consiste à montrer comment le républicanisme, de par son histoire, refait surface sur le champ d’investigation de la philosophie politique pour une actualisation critique des concepts d’État, de liberté et de vie commune.
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Copyright (c) 2023 Guillaume Gaston Nguemba